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Titre de l'ouvrage : La Légende de Marche-Mort

Sous titre :

Auteur (s) : David Gemmell

Éditeur : 1996 ; Bragelonne, 2005

Nombre de pages : 353 pages

Mots clés : héros, heroic fantasy

Genre littéraire : Heroic fanatsy

Présentation de l'ouvrage :

Résumé :

Druss se retrouve sur les fameuses Murailles de Dros Delnoch. Les années ont passé pour tout le monde, ainsi que pour le Héros à la hache. Mais il reste l'un des plus puissants guerriers, la Mort semblant permettre à l'un de ses plus grands pourvoyeurs d'être au mieux de sa forme jusqu'à sa fin.

Deux des six murs sont tombés devant le peuple Nadir unifié, mené par Ulric. Mais cela ne semble pas inquiéter autre mesure celui que ses ennemis du moment appellent Marche-Mort. C'est une bataille de plus. Un combat à mener.

Druss profite d'une accalmie pour raconter à un jeune soldat une partie de sa vie mouvementée. Pas comment il devint Druss la Légende, tout le monde le sait, ou plutôt connaît l'histoire qu'a contée Sieben, le poète, mais comment ceux qui vont déferler dans quelques heures sur Dros Delnoch lui ont donné son surnom Nadir.

Avis :

Comme d'habitude, du pur Gemmell. Sous sa plume, l'heroic fantasy resplendit de tous ses atours. Avec son héros qui est resté simple dans ses prises de décision, restant fidèle à ses principes d'honnêteté, intransigeant devant tout compromis, on pourrait avoir un récit qui ne serait que combats entre Bien et Mal. Mais l'auteur a su, durant tous les volumes du cycle de Drenaï, apporter beaucoup plus que cela à Druss. Le guerrier, aussi puissant que l'un de ces ancêtres littéraires, Conan, est plein d'humanité. Malheureux dans son rôle de paysan, parce que loin des combats, mais aussi guerrier malheureux d'être loin de sa femme. Combattant aimant la vie, mais ne se posant pas de question au moment de donner la mort, s'il est persuadé de combattre dans le « bon » camp. Il n'a pas d'ennemi, seulement des combats honnêtes à mener.

Je l'ai dit intransigeant, mais aussi ouvert à tous, ne jugeant que rarement, toujours conscient des différences des autres, même s'il ne les comprends pas. Une amie qui n'aime pas les héros à cause de leur côté « parfait » risquerait l'apoplexie avec Druss, alors qu'en fait, Druss est tout simplement .simple. Il fait que ce qu'il sait faire, et le fait à l'extrême, le mieux possible. Il apprend ce qu'il peut, ne cherchant pas être autre chose que ce qu'il est : un paysans devenu combattant par nécessité, avec des plaisirs que certains pourraient dire limités. Un homme sans ambition ? Non, un homme avec l'ambition d'être honnête envers lui-même.

Durant ce volume qui met peut-être fin au cycle de Drenaï. on n'est pas à l'abri d'épisodes intermédiaires. Druss revient sur ses quelques rares regrets, les questions qui viennent avec l'âge, surtout lorsque l'on sent que la fin est proche. Cependant, il le fait sereinement, parce que tout le monde meurt, même lui, même s'il émet l'idée qu'être immortel pourrait être intéressant. Un signe indiquant qu'il pense que la vie pourrait encore lui donner beaucoup, même si la mort marche à côté de lui.

Bien sur, avec ses récits, David Gemmell reste lui aussi fidèle à ses idées. Chacun peut être un homme complet, être ce qu'il désire, s'il le veut, et s'il ignore ses peurs. Un concept que l'on retrouve dans tous ses romans. Tout le monde peut être un héros.

ISBN : 2-915549-38-9

Traduit de l'anglais par Alain Névant

Illustrateur : Didier Graffet

Prix : 20,00 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : dilvich

 

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