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Titre de l'ouvrage : Les Fantômes d'Ombria (Ombria in shadow)

Sous titre :

Auteur (s) : Patricia A. McKillip

Éditeur : 2002, Mnémos - Icares, 2005

Nombre de pages : 303 pages

Mots clés : monde parallèle, magie, sorcière, cycle

Genre littéraire : Fantasty

Présentation de l'ouvrage :

Résumé :

Ombria est une ville tentaculaire aussi vieille que le monde. Il fut un temps où un conte la décrivait ainsi :

"Voici Ombria

La plus ancienne cité du monde.

La plus belle cité du monde.

La plus puissante du monde.

La plus riche du monde.

Voici le monde D' Ombria"

Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas. La ville est mourante, comme son prince actuel. La lignée des Greave, aussi ancienne qu' Ombria elle-même n'a plus qu'un jeune garçon pour en assurer la continuité. Mais ce qui reste de la puissance de la famille est devenue la proie de la régente Domina Perle.

Surnommée la Perle noire, son passé semble aussi ancien que la ville. Nul ne pourrait dire quand cette vieille femme, magicienne puissante, reine des pirates qui écument les mers d'Ombria, maîtresse de l'empoisement et de la "diplomatie" est née. Ni d'où elle peut venir. Mais aujourd'hui, c'est elle qui a le pouvoir, et nul ne se risquerait de la défier.

En tout cas, ce n'est sûrement pas le cousin du jeune héritier, Duncan Greave, bâtard du prince mourant, qui s'en chargera. Il passe trop de temps à écumer Ombria, papier et fusain à la main, pour dessiner les endroits les plus reculés et plus sombres de la ville, des visages, et surtout des porches et des portes. Non, le danger pour la régente ne viendra pas de lui.

Peut-être que le seul espoir pour la cité agonisante prendra racine dans un endroit légendaire. La soeur d'Ombria, image fantomatique de son passé, peuplée essentiellement des fantômes qui ont participé à son histoire.

Essentiellement, mais pas complètement, car on y trouve aussi deux personnes qui ne sont pas des fantômes. Faey, qui pourrait bien être le pendant de la Perle noire dans ce monde, tant son ancienneté donne le vertige, sa puissance semblant être sans limite. Cependant, il faudrait que le monde et ses habitants aient encore une quelconque importance pour elle. Seul l'intéresse son commerce d'articles de magie, et sa poupée de Cire, Mag, une jeune femme qui passe du monde d'ombre à celui de lumière, seul lien de Faey avec le monde du dessus.

Un soir, Mag rencontre dans le monde du dessus une autre jeune femme, Lydia, jetée hors du palais. Alors les deux mondes d'Ombria retiendront leur souffle...

Avis :

Avec un roman qui a reçu le World Fantasy Award en 2003, Patricia A. McKillip entre dans les auteurs que j'aimerais bien suivre. Et pourtant ce roman n'a pas eu droit de ma part à un traitement digne de sa qualité, tellement sa lecture a été fragmentée.

Ombria, ou les Ombria, avec son monde souterrain, avec le palais dans le palais, et ce que vous découvrirez lors de la lecture de ce roman, font que l'on change de monde en une ligne. Un cité, qui telle une poupée gigogne, n'en finit plus d'en montrer de nouvelle,sauf que l'on ne sait plus quand, ni qui contient qui.

Patricia A. McKillip arrive en un roman a donner contenu à ses personnages, sans jamais rabioter sur les descriptions, et ainsi, la magie de son univers jamais ne s'éffrite.

Tout commence par un conte, une histoire, et c'est bien dans un monde de conte que l'on va évoluer, mais un conte sombre, ou la réalité se délite sous les coups de fusain d'un jeune homme au cheveux blancs, ou d'une jeune femme se croyant faite de cire. Un monde tellement défait que prendre une décision demande l'effort de sortir d'un rêve, ou d'un cauchemar. Des réalités qui, plus on avance dans le roman, se dirigent vers un secret ultime... et là, paf, pour le pourquoi du mystère, surprise surprise, lorsque l'on s'attendait à de l'immense, de la mega fantasy, on est surpris, et cela fait plaisir. Vraiment.

Côté écriture, pas de problème de vocabulaire, simple sans être simpliste. Elle est agréable, les personnages sont bien définis, et on ne se perd pas dans une multitude de noms, un des reproches, où plutôt une peur des débutants en fantasty : Le syndrome Seigneur des anneaux .

Pour ne rien gâcher, l'idée générale du récit (le grand mystère), est intéressante, et inédite, pour moi en tout cas.

Un roman qui peut sembler un peu rapide, mais c'est sûrement dû à l'habitude de lire des trilogies. au minimum. En fait, j'aurais tout simplement voulu qu'il dure plus longtemps.

Pour lecteur n'aimant pas le long court et tous les autres.

Traduit de l'Anglais par Pascal Tilche

isbn : 2-915159-51-3

Illustrateurs : Julien Delval ( Interview sur Fantastinet )

Prix : 21,00 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : dilvich

 

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