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Titre de l'ouvrage : Magicienne

Sous titre :

Auteur (s) : Didier Quesne

Éditeur : Nestiveqnen - fantasy

Nombre de pages : 315 pages

Mots clés : magie, sorcière, inquisition, voyage initiatique

Genre littéraire : Fantasy

Présentation de l'ouvrage :

Sylve est une petite fille, née au mauvais moment dans un petit village perdu dans une forêt sombre. A cette époque, moyenâgeuse, les anciennes croyances sont effacées par les hommes de Dieu. Et la chasse aux sorcières bat son plein. Alors, avec sa tignasse rousse, marque certaine du Malin, le fait qu’elle ne parle avec personne, sauf sa mère, et peut-être aux arbres et à la source proche, que dès qu’elle s’y essaie avec ceux de son village, son parler, ses raisonnements sont beaucoup trop avancés pour son âge et sa condition, cela attire le malheur sur elle et les siens.
Ce sera le début d’une longue fuite qui lui fera connaître tout ce qu’une « cul fendu » doit connaître sur les hommes, mais aussi découvrir ce pouvoir qui lui a fait tant de malheur. De la magie, des nobles pensées, des actes vils, des amitiés, la mort, la vie, l’amour, seront les bornes de ce voyage.

Dès le début, j’ai eu une mauvaise impression de « on prend la même chose et on recommence ». Je venais de lire « L'étrangère » du même auteur. Une jeune fille sans connaissance, qui ne parle pas, et qui se découvre dépositaire de grande puissance. Avec une bonne dose de « pourquoi est-ce que les femmes doivent être inférieures aux hommes ? » Mais cette impression disparaît vite, engloutie par le récit. L’histoire, contrairement à l’ « l’étrangère », se passe sur Terre, vers les débuts du moyen âge. Le récit est très bien écrit, documenté, nous plongeant dans cette époque avec facilité. Mais le plus surprenant, est l’utilisation de la syntaxe, du vocabulaire qui y correspond. Un exemple ? « Garde-toi de certains guillaumes, la vieille. On envisage ta fille avec gourmandise et on appète à lui pâtisser les tétins. Sa roussotte tignasse la signale comme un fanal par nuit sombre ». Cet exemple pour donner une idée de la difficulté de lecture, mais aussi, comme dans « L’étrangère », de la liberté de vocabulaire utilisée par l’auteur pour tout ce qui est sexuel. Mais l’avertissement que j’avais donné à ce sujet précédemment sera pas mal amplifié. Parents, craignez pour vos abattis, les questions vont pleuvoir, et les réponses ne vous seront pas toujours évidentes, à vous aussi.

Donc un très bon livre, mais d’une lecture assez difficile, demandant d’avoir déjà une habitude de texte moyenâgeux. Reste à savoir si l’auteur a fait de son cheval de bataille l’égalité de la femme, de ses livres un prétexte à démontrer cela.

A partir d’ados, bons lecteurs avertis…

Illustration : Sandrine Gestin

Prix : 17,70 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : Dilvich

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