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Titre de l'ouvrage : Orcs

Sous titre : La Compagnie de la foudre, vol. 1

Auteur (s) : Stan Nicholls

Éditeur : 1999 ; Bragelonne, 2001

Nombre de pages : 298 pages

Mots clés : Orc, compagnie, mercenaire, magie,

Genre littéraire : Fantasy

Présentation de l'ouvrage :

Un monde où différente races vivent, sinon en paix, au moins selon des règles qu’ils connaissent. Les elfes, les nains, les orcs, font partie de ces habitants. Ils font partie des races aînées, les premières.
Un monde où la magie se marie à la nature, à la terre, à l’eau et à l’air. Un monde où tous font un, et se respectent.
Puis arrivent les humains. Qui enferment l’eau et les hippogriffes dans des enclos. Qui détruisent les forêts. Qui chassent sans besoin de manger. Qui ont apporté avec eux deux maladies. Une physique, bénigne pour les humains, mortelle pour les races aînées, une morale, l’idée d’un dieu unique, et devant l’être… pour tous. La magie commence à se mourir, et les orcs, combattants-nés, et nés pour combattre, se retrouvent à guerroyer contre des humains pour d’autres humains. Ne plus être des guerriers, mais des mercenaires.

Parmi ces orcs, il se trouve une compagnie à la réputation bien assise. Elle est commandée par Stryke. Il est maintenant au service de Jennesta, une hybride mâtinée d’humain.
Lors d’une mission spéciale, pour récupérer un objet pour sa maîtresse, il va se retrouver, lui et ses hommes, sur une tout autre voie que celle qu’il suivait jusqu’à maintenant. Son avenir va en être changé.

Avis :
Grand fan des Annales de la Compagnie noire, je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement entre les deux récits. Mais cela n’est en rien gênant.
Les orcs, créatures guerrières, à l’image déjà pas très positive pour les joueurs de Donjons & Dragons, et dont l’impression pour le grand public n’a pas dû s’arranger avec le Film du Seigneur des anneaux, trouvent une place de héros.
Et quel plaisir de suivre cette idée. Un capitaine, un toubib, une orc, un nain (si, si) menant d’une poigne de fer une petite compagnie d’autres orcs. Les personnages ont un vécu, une personnalité, qui se découvre pendant qu’ils prennent conscience d’eux-même. Chacun est un cocon grossier qui s’ouvre sous les yeux du lecteur. Et qui s’ouvre dans la douleur, les combats, les fuites et les massacres. Ca tranche, ça pile, le sang gicle, mais sous cette couche (oui, rappelez-vous, quand Shrek explique le coup de l’oignon) rude, se cachent aussi de l’amitié, un soin des autres (enfin surtout des autres membres de la compagnie), et aussi des envies positives, comme la liberté, pour tous. Liberté qui leur a été enlevée par les humains.

Dans la quatrième de couverture, l’éditeur parle de parabole sérieuse sur la conquête des Amériques par l’homme blanc et l’extermination des Amérindiens. C’est exact, mais que cela ne vous fasse pas peur, lecteurs, il n’y a pas de tartine de morale, comme vous pourriez en trouver dans Alvin le faiseur, un très bon livre, soit dit en passant.

Une autre différence notable avec les Annales de la Compagnie noire, est le niveau de lecture, plus simple, et la lecture plus rapide. Cela ne veut aucunement dire que l’écriture est mauvaise, ou que le récit est vide. Simplement qu’il se lit plus facilement. J’insiste.

Donc, pour finir, un excellent début de trilogie, ne demandant pas un haut niveau de lecture pour qui ne se laisse pas impressionner par l’idée d’une trilogie. Au fait les trois tomes sont déjà sortis. Donc pas d’attente. Le pied non ?

Suivi de La Légion du tonnerre, et Les Guerriers de la tempête.

Traducteur : Isabelle Troin

Prix : 20,00 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : Dilvich

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