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Titre de l'ouvrage : Perdido street station, tome. 1 (Perdido street station)

Sous titre :

Auteur (s) : China Tom Miéville

Éditeur : 2000 ; Fleuve noir - rendez-vous ailleurs, 2003

Nombre de pages : 368 pages

Mots clés : génétique, robotique, intelligence artificielle, extraterrestre, hybride, dictature, magie, sciences, vapeur, mégapole, amour interracial, pollution, monde parallèle.

Genre littéraire : Science fiction, fantasy

Présentation de l'ouvrage :

Résumé :
Quatrième de couverture
Nouvelle-Crobuzon, une métropole tentaculaire, polluée, démentielle, au cœur d’un monde insensé. Humain et hybrides mécanique y côtoient les créatures les plus exotiques à l’ombre des cheminées d’usines, des fabriques et des fonderies.
Depuis plus de mille ans, le Parlement et son impitoyable milice règnent sur une population de travailleurs et d’artistes, d’espions, de magiciens, de dealers et de prostituées.
Mais soudains un étranger, un homme-oiseau, arrive en ville avec une bourse pleine d’or et un rêve semble-t-il inaccessible : celui de retrouver ses ailes…
Alors que la pire des abominations, des êtres qui manipulent l’inconscient, est lâchée sur Nouvelle-Crobuzon.

Avis :
Par quoi commencer. Une fresque baroque, où l’artiste aurait couché une bonne partie de tous les genres de science fiction,  de fantasy et de fantastique. Monde post apocalyptique, ville tentaculaire en décomposition, races sorties tout droit des premiers pulp américains, pouvoir et police de cauchemar, même si pour ce point précis, nous ne sommes pas tant que cela dans la fiction. Puis,  rajouter une grosse louche gluante d’odeurs, de couleurs et d’exactions bien trash, et vous voici avec le fond de ce roman, qui laisse peu de place à la respiration. Bien glauque, quoi. La couverture de Julien Delval rend à la perfection dans quoi vous aller patauger durant deux volumes.

Un univers pas très ragoûtant, alors pourquoi ouvrir ce livre. Et bien, pour l’histoire… et ses héros. China Miéville, écrivain de gauche politiquement actif,  à su rendre avec une certaine violence ce que je pense être une partie de ses cauchemars politiques, sociaux. Mais il a su le faire sans que cela devienne un simple brûlot contestataire et alarmiste, grâce à une intrigue complexe, et surtout grâce à des personnages aux présences fortes. Plusieurs histoires personnelles, qui s’entrecoupent tout le long de l’histoire principale, ajoute à la sensation de démence de ce monde, de cette ville. Il joue avec la puissance toute humaine de sentiment comme l’amour, ici, compliqué car interracial, celle de pouvoir politique totalitaire, mais aussi de pouvoir totalement inhumain, incommensurable. Tout cela se retrouve imbriqués, et donne une force au récit qui fait que le lecteur patauge dans la fange de la métropole, au milieu des iniquités politiques, de la violence et de la mort, aussi dégoûté que les héros, mais guidé par la même volonté de sauver ce qui peut encore l’être.
Ce qui fait aussi l’intérêt de ce livre est l’imagination de l’auteur. Tout m’a semblé neuf, même si des sujets comme les mégapoles, la pollution, la robotique, ou la magie, qui est traitée ici d’une manière intéressante, totalement intégrée aux sciences plus classique, sont habituelles en SF, en fantasy. C’est la manière de les marier qui donne cette couleur de nouveauté. De nouvelles couleurs pour plusieurs tableaux connus mais superposées les uns sur les autres.

Perdido Street Station a reçu le Prix Arthur C. Clarke et le British Fantasy Award, et a été nominé pour les prix Hugo, Nebula et World Fantasy, entre autres...

Perdido street station, tome. 2

Illustrateur : Julien Delval

ISBN :  2-265-07185-4

Traduit de l’anglais par Nathalie Mège

Prix : 21,00 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claudeavis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : dilvich

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