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Titre de l'ouvrage : Tigane

Sous titre :

Auteur (s) : Guy Gavriel Kay

Éditeur : 1990, L’Atalante, 1998

Nombre de pages : 681 pages

Mots clés : magie, politique, épopée, amour, inceste, musique

Genre littéraire : Fantasy

Présentation de l'ouvrage :

Une guerre perdue d’avance. Le Prince Valentin en est bien conscient. Ce sera la dernière bataille contre le Roi sorcier Brandin d’Ygrath. Même si celui-ci n’est pas présent, ayant laissé son fils prendre le commandement de ses troupes. Et c’est cette décision qui va provoquer la plus grande catastrophe de la péninsule de la Palme. Le fils du conquérant va périr durant cette bataille. Brandin ne le supportera pas, et faisant appel à tout son pouvoir, il va éradiquer de la carte la ville du Prince Valentin. L’éradiquer de la carte, mais aussi de la mémoire de tous. Tigane, la ville aux magnifiques tours, n’existera plus d’aucune façon. Même si son nom venait à être prononcé, il ne sera compris par quiconque des Provinces-États. Ainsi la vengeance du roi-sorcier se poursuit-elle depuis des années.

Une résistance pourtant se forme, sous les traits de saltimbanques. Travaillant à un long travail de sape des différents pouvoirs qui cherchent à s’approprier le reste de la péninsule, ils contactent les survivants de Tigane. Leur but, faire revivre leur ville perdue. Une longue croisade mêlant accord politique, machination, et magie.


Avis : Une grande épopée de fantasy, avec une ambiance inspirée de l’Italie de la Renaissance (ça, je l’ai repiqué dans la quatrième de couverture ;-) ). On y retrouve tout ce qui pousse un lecteur de roman épique à se plonger dans un pavé de 700 pages. Des personnages bien diversifiés qui permettent à chacun de trouver chaussure à son pied… à qui s’attacher, dans lequel se reconnaître. Un Prince déchu à la recherche de son héritage, un homme devenu guerrier par nécessité, un jeune homme, à la voix d’or, qui n’aura pas appris des saltimbanques qu’à chanter, mais aussi à survivre. Une jeune femme, chanteuse aussi, mais terriblement déterminée, jusqu’à en perdre tout intérêt à autre chose que son but. Ils sont tous liés par la renaissance de leur monde, mais aussi par l’art, la musique, qui leur permet de tenir le coup durant ces années de combat sous terrain.
À cela, il faudra rajouter d’autres personnages dont l’on va suivre l’existence en parallèle de chapitre en chapitre. Histoire d’inceste, de trahison familiale, d’amours impossibles, et pourtant…
Les « méchants » présentent d’autres faces de leur personnalité, et alors le lecteur ne sait plus très bien qui plaindre, les opprimés, ou les opprimants. Parce que, toujours, tous restent humains, et que Guy Gavriel Kay sait bien rendre cette ambivalence des sentiments qui fait que chez l’Homme, rien n’est seulement sombre ou lumineux.

De la politique, de la magie, des combats qui se passent à différents niveaux, mais aussi dans d’autres « mondes ». Une écriture soignée, un rythme soutenu. Un très bon livre, auquel il faut ajouter une très belle idée de représentation du combat du bien contre le mal dans un monde onirique.

Traducteur : Corinne Faure-Geors

Prix : 23,03 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : Dilvich

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