Titre de l'ouvrage : Carpe
jugulum
Sous titre : Les
Annales du Disque-monde, vol. 24
Auteur (s) : Terry
Pratchett
Éditeur : L'Atalante,
2004
Nombre de pages : 411
pages
Mots clés : Bien/mal,
vampires, royauté, sorcière, double personnalité
Genre littéraire : Fantasy
Présentation de l'ouvrage :
Mémé
Ciredutemps se sent vieille. Elle sent un grand danger, un combat qu'elle pense
ne pas pouvoir gagner, parce que ce sera un combat contre elle-même, contre
son côté obscur.
Alors, elle part. Laissant à Nounou Ogg, Agnès et Magrat le soin
de régler les problèmes qui déferlent sur Lancre.
Et ils sont légion…
Magrat va bientôt donner son nom de baptême à sa petite fille.
Vérence, roi et mari de Magrat, veut moderniser son royaume, ainsi que
des vampires qui veulent faire de même avec leur condition et l'image que
leurs victimes ont d'eux.
Frère Rudement Lavoine, prêtre omnien (vous savez ceux qui brûlent
tout le monde, qui ont un dieu unique, tout ça...), est appelé pour
la cérémonie du baptême. Au plus grand déplaisir des
sorcières, que le culte omnien considère comme très bon combustible.
Igor, serviteur de vampires, fidèle et respectueux des coutumes…
toute la famille Ogg… Hodgesouille, fauconnier hors pair, qui passe son
temps à survivre aux oiseaux qu'il a dressés… un Phoenix,
des pies, des pixies au langage pas facile à comprendre (bonne chance aux
lecteurs)… Agnès et sa double personnalité, Perdita.
Voilà posée une situation qui va mettre en danger le royaume de
Lancre, berceau de gens simples, mais aussi de sorcières.
Avec en guest star, un bref passage de Casanabo, nain voleur don juan de son état,
et bien sûr, la Mort.
Un volume avec moins de références sociales
(un peu moins) que les volumes précédents. Mais qui nous fait
découvrir plus en profondeur nos sorcières bien aimées
? On y trouve aussi les différentes visions du mal et du bien, de la
nécessité de leur existence comme fond à un volume où
mémé Ciredutemps a la vedette.
Je suis ressorti de cette lecture avec des sentiments plus forts pour ce personnage.
Bien sûr, tous les autres personnages ont un contenu, une importance qui
en fait autre chose que de la décoration. Mais c'est la première
fois que le récit me paraît aussi intense, sentimentalement parlant.
Contrairement à des volumes ayant, par exemple, Rincevent comme «
héros », on y rigole beaucoup moins. Les situations restent amusantes,
drôles, mais l'accent mis sur la vieille sorcière de Lancre apporte
une sensation de gravité. On pourrait croire à un passage de fatigue
de l'auteur par rapport à l'humain, mais heureusement, Terry Pratchett,
malgré tout, garde de l'espoir en l'homme. Il finit sur plus de lueurs
que d’obscurité, comme Mémé Ciredutemps.
Prix : 17,10
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich
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