Titre de l'ouvrage : Les
Aventuriers de la mer
Sous titre : La
Conquête de la liberté, vol. 3
Auteur (s) : Robin
Hobb
Éditeur : 1998
; Pygmalion, 2002
Nombre de pages : 315
pages
Mots clés : Mer,
océan, pirate, Serpent de mer, esclave
Genre littéraire : Fantasy
Présentation de l'ouvrage :
Suite du
Navire
aux esclaves.
Hiemain, embarqué de force sur la vivenef La Vivavia, arrive
à s’échapper. Mais ce sera pour tomber de Charybe en Scylla.
Cet intermède douloureux lui ouvrira les yeux sur le monde des esclaves,
monde qu’il réprouvait déjà, mais qu’il va
connaître de l’intérieur. Pendant ce temps, Vivacia en profite
pour se découvrir aussi. Elle n’est pas seulement un navire, elle
n’est pas seulement parce que les Vestri sont. Les rapports entre elle
et Hiémain vont en être modifiés, mais peut-être renforcés.
Les serpents font leur retour dans le récit, créatures toujours
aussi énigmatiques, et pour qui le destin ne semble pas être plus
clément. Celui-qui-se-souvient semble perdu entre ce que la situation
devrait être et ce qui est.
Althéa, de son côté, toujours obsédée par
son but, reconquérir sa vivenef, finit son voyage en tant que mousse.
Brashen est de plus en plus amoureux de la jeune femme, mais Althéa refuse,
se refuse ces sentiments, qui pourtant la troublent. Seul La Vivacia et défaire
son beau père restent importants pour elle.
Du côté de Kennit, tout n’est pas rose non plus. Enfermé
dans son rôle de Capitaine machiavélique, il repousse toute marque
d’affection ou d’aide de la prostituée qu’il a embarquée
sur son navire. Pourtant, elle, comme son équipage l’aime réellement,
ce qu’il ne peut comprendre. Peut-être qu’il est vraiment,
mais vraiment méchant, celui-là. Et comme le destin ne semble
pas avare de coups tordus, dans ce volume, il ne va pas être ménagé,
loin de là.
Pour finir, la famille restée a terre n’est pas oubliée.
Entre Malta, demi sœur d’Althéa, jeune fille tout ce qu’il
y a de frivole, écervelée (mais peut-être aussi mauvaise
que son père, le capitaine Kyle), qui voudrait être déjà
femme, mais que sa mère, Keffria, et sa grand-mère ont le plus
grand mal à tenir, les Marchands du désert des pluies, les nouveaux
marchands, les chalcèdes qui deviennent envahissants, un Gouverneur laxiste
et décadent, le destin peut se lâcher. Et s’il a de bonnes
nouvelles pour tout ce petit monde, pour l’instant, il garde tout ça
dans la manche et n’abat que de mauvaises cartes.
Contrairement à ce que je pensais à la fin du deuxième
volume, par encore de raccord entre les différentes histoires... ha si,
entre Hiémain et le capitaine Kennit, dur contact d’ailleurs.
Comme dans l’Assassin royal, les différents
personnages n’ont pas le temps de s’ennuyer, et nous non plus. Cela
pourrait même devenir excessif, autant de malheurs, mais l’écriture
ne nous pousse pas à ce genre de considérations. Entre coups de
colère familiaux et tempête en mer, le rythme nous tient, et l’on
attend, presque sadiquement, comme le spectateur qui attend que le voltigeur
rate les bras de son partenaire, de savoir ce qui va encore leur tomber dessus.
Bon, ben il va falloir attendre le quatrième volume maintenant :-( .
Réédition : J’ai lu fantasy n° 6975
Prix : Pygmalion
: 21,50 € ; J’ai lu : 7,30 €
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich