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Titre de l'ouvrage : Deloria

Sous titre : La Légendes des Frahmabores

Auteur (s) : Richard Canal

Éditeur : Mnémos – Icares SF, 2006

Nombre de pages : 338 pages

Mots clés : autres mondes, Mots, magie, invasion, mort/vie, colonisation, planet opera

Genre littéraire : SF

Présentation de l'ouvrage :

Résumé :
Quatrième de couverture
Cela fait plusieurs siècles que les hommes sont installés sur Deloria. Depuis leur arrivée, ils n'ont eu de cesse de tenter de percer ses énigmes. Celle des Geyns, un peuple doté d'une spiritualité complexe qui attribue aux mots un véritable pouvoir et considère la mort comme une renaissance; celle des Mornes, ces menhirs dressés sur tout le continent qui possèdent une force d'attraction infinie à laquelle rien ne peut résister. Mais Deloria ne livre pas facilement ses secrets... Aymoric de Boismaison, l'ambassadeur terrien et sa femme Beryline, Gary Ulmerson, un xénologue chargé d'étudier les Mormes et Unger Thom, le capitaine de garnison, devront traverser de nombreuses épreuves avant de soulever un pan du mystère qui entoure la légende des Frahmabores.

Avis :
Une histoire de colonisation ratée. Une histoire de choc culturel, sociologique. Un Planet opera tout ce qu’il y a de réussi. Le peuple créé par Richard Canal prend suffisamment à contre-pied celui des terrien pour que cette histoire de science fiction dépayse le lecteur sans trop s’attarder sur les détails techniques, genre vaisseau et technologies futuristes. Ce sont surtout les effets de la colonisation, les rapports entre les deux races qui sont le moteur du roman. Sans pour autant en faire un récit moralisateur. J’ai lu sur le Cafard cosmique  que Richard Canal a passé une période de sa vie en Afrique (il y vit en fait :-) ), et que l’on retrouve dans cette aventure des traces de ce continent. Je ne l’avais pas vu, plongé dans « l’ailleurs » de ce roman.
Mêlé à la colonisation, on retrouve un peuple qui base une grande partie de son pouvoir sur celui des mots. Un sujet que l’on a déjà vu plusieurs fois dans d’autres romans, plutôt de fantasy, mais bien intégré dans cette SF. Le contenu des personnages est complet, et ils ont tous leur place dans l’histoire. Le récit est  construit autour du parcours de trois de ces personnages, en parallèle : l’ambassadeur Terrien,  un autochtone, et un chercheur terrien… ha oui, un point important dans ce roman, la recherche. Une des différences entre les Geyns et les humains. Entre un peuple qui accepte la vie et la mort comme elle est, et l’autre, les terriens, toujours à la recherche du savoir, du pourquoi, des réponses.

Autre point intéressant, la vision des Geyns au sujet de la vie et de la mort, pour qui la mort amène à la vie « ils vivent une belle mort pour mériter leur vie », avec derrière une idée de réincarnation.

Donc un roman au l’auteur exprime sa vision de la colonisation, des rapports entre les peuples, de la différence et de la difficulté à l’accepter, que cela soit dans un sens ou dans l’autre. Mais aussi un très bon récit d’aventure, de rapport humain, ou extra humain, avec ce qu’il faut de mystère, et une fin, peut-être un peu prévisible, qui annonce une suite prometteuse.

 

ISBN : 2-915159-64-5

Prix : 18,50 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : dilvich

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