Titre de l'ouvrage : Le
Don de Gabriel
Sous titre :
Auteur (s) : Hanif
Kureishi
Éditeur : 2001
; Christian Bourgeois, 2002
Nombre de pages : 302
pages
Mots clés : art,
peinture, schizophrénie, famille, peinture, musique
Genre littéraire : Roman
d’apprentissage
Présentation de l'ouvrage :
Toujours difficile
de faire un résumé, un travail sur une lecture obligatoire, que
j’ai 10 ans ou 38 ans, ça n’a pas changé.
Gabriel est un enfant qui vit ce qui est une chose normale à notre époque,
une famille éclatée. Son papa quitte la maison, poussé dehors
par sa maman. Il aime les deux, et il ne fera pas de choix. Son père, ex-star
de la musique pop, d’un groupe inventé pour l’occasion mais
dont le meneur, Lester Jones représente le David Bowie de l’époque.
Gabriel est un garçon éveillé. Il a le coup d’œil
pour rendre ce qu’il voit, en peinture, en photographie, en film. Son esprit
est très adulte, mais est-ce bien utile à son âge, quinze
ans.
Il va servir de support à sa mère, qui n’a
jeté son ami dehors que par lassitude, fatiguée de devoir tout
assurer, pendant que l’ex star rumine encore et encore la défaite
de sa vie, l’esprit de plus en plus noir… et ne fait rien à
la maison. Elle ne pourra pas sauver le père, mais sortira son fils de
cette morosité. Une séparation qui ne se fait pas par manque d’amour.
Il va servir de support à son père, qui après
son départ finit de sombrer, descendant dans les bas-fonds de la pensée
et de la société. Mais gardant toujours un œil sur son fils.
Car malgré une violence familiale évoquée rapidement, Rex
aime son fils, et lui a fait partager sa vision artistique du monde et philosophique
des gens.
Bon, on a donc un enfant intelligent, éveillé,
un papa qui a le beau rôle, tant qu’il ne sombre pas dans le passé,
et une maman qui a le mauvais rôle de celle qui doit avoir la tête
sur les épaules et tout assurer.
Qui aide Gabriel dans tout ça. Et bien Archie, jeune
frère mort, mais qui vit encore en Gabriel et l’aide dans les moments
difficiles. Pendant la formation pour laquelle j’ai lu ce livre, j’ai
évoqué un effet de schizophrénie. Mais j’étais
le seul à voir ça. Hum.
Pour mettre une petite pause d’humour, Hannah, fille
au pair venant des pays de l’Est, Hannah à l’anglais plus
qu’hésitant, au physique ingrat et à l’esprit lent,
que Gabriel s’amuse à tourner en bourrique. Il faut bien un peu
de détente. Elle doit s’occuper du petit Gabriel lorsque sa mère
est au travail, ou essaie de débuter une nouvelle vie sociale. En fait,
sous prétexte de vouloir rencontrer d’autres hommes, de vouloir
profiter de la vie, la maman cherche un père plus stable pour Gabriel.
L’amour n’étant plus une obligation.
Puis on rajoute quelques personnages secondaires, un ami proche,
et surtout une rencontre avec l’idole de Rex, Lester Jones, qui redonne
envie, ou confiance à Gabriel dans son don artistique.
En fait, pour un livre qui m’avait été
présenté par une amie comme noir et glauque, c’est un joli
conte. Le don de Gabriel était double. Celui de son art, et celui à
ses parents (le deuxième je l’ai piqué à la formatrice
;-) ). C’est beau. Mais pour une fois que l’on a une histoire pas
complètement noire et morbide, ça ne fait pas de mal dans la production
jeunesse et ados actuelle. Bien qu’il parait que ce n’est pas spécialement
pour cette tranche d’âge. Pourtant, cela ressemble bien à
un roman d’apprentissage.
Pour bon lecteur
Prix : 23,00
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich