banniere du site chez dilvich
 
   
 
 
 
 
 
l  

Titre de l'ouvrage : L’Année de notre guerre

Sous titre :

Auteur (s) : Steph Swainston

Éditeur : 2004; Bragelonne, 2005

Nombre de pages : 353 pages

Mots clés : immortalité, drogue, monde parallèle, insecte

Genre littéraire : Heroïc fantasy

Présentation de l'ouvrage :

Résumé :

Sur Quadriterre, des insectes géants, apparentés aux fourmis, ravagent campagnes et cités depuis des centaines d’années. Ils construisent leurs cités de papier sur toute la surface des territoires qu’ils conquièrent, reconstruisant le Mur qui délimite l’espace des hommes, de plus en plus restreint.

Sur Quadriterre, les hommes se regroupent, menés par l’Empereur et ses serviteurs, les Eszai, les meilleurs représentant des hommes dans un domaine pouvant servir à cette guerre. Des hommes à qui il a donné l’immortalité pour leurs capacités, et qui forment le Cercle. L’Empereur et ses immortels se sont mis au service des hommes en attendant que le Dieu revienne et qu’une nouvelle ère de paix règne.

Jant, né d’un Awaien, peuple ailé et d’une Rhydanne, est le seul sur Quadriterre à pouvoir voler. Il est pour cela le Messager de l’Empereur, Comète. Il est un des immortels. Il est aussi un drogué, grand consommateur de scolopendium, qui lui permet de pénétrer dans le Passage, un autre monde d’existence où il retrouve des connaissances décédées.

La guerre fait rage partout, mais jusqu’à maintenant, les insectes étaient maintenus. Jusqu'à ce que Jant aide un roi à « passer ».

 

Avis :

De la bonne fantasy. Héroïsme, batailles, histoires de cœur qui n’ont pas rougir de celles de nos troubadours médiévaux. Mais aussi des personnages humains, en dépit de leur puissance surhumaine. L’impact de l’immortalité bien imaginé. L’envie de chacun de vivre encore et encore, pour pouvoir finir une œuvre commencée.

Les immortels, étant aussi les représentants d’un pouvoir se doivent d’être parfaits, tels des anges invincibles, ce qu’ils ne sont pas. Ils n’ont droit « qu’à » l’immortalité. Derrière leurs exploits, meilleur combattant, meilleur forgeron, meilleur marin, ils restent des hommes rongés par tous les sentiments et les envies qui font humanité. Et cela est très bien rendu, répondant à une question : Est-ce que l’humain peut apprendre la sagesse avec le temps. Et bien, d’après Steph Swainston, ça n’a pas l’air d’être le cas.

Les combats sont bien rendus, les descriptions sont sobres, suffisamment dosées pour garder un rythme tendu. J’ai beaucoup aimé l’idée des ponts, même si j’ai déjà lu cela il y a peu dans la Trilogie de l’empire de Raymond E. Feist et Janny Wurst.

L’utilisation de termes ou de vocabulaire actuels, comme jeans, ne dérange en rien. Le langage et certaines descriptions à caractère sexuel sont assez crus, mais sans voyeurisme. Tout trouve sa place naturellement. Pas de Walt Disney dans le coin.

Un très bon premier roman de ce jeune écrivain, de vingt neuf ans.

Juste une petite déception. La fin est un peu courte, mais tout bien réfléchi, cette fin donne l’impression que le récit n’a été qu’un instant, juste une seconde dans notre vie d immortel. Un instant rempli de sang, de hauts faits, trahisons, et de douleurs, mais rien qu’un instant… pourquoi s’y attarder…

Prix : 20,00 €

Avis personnel : avis positifavis positif

Auteur du résumé : Dilvich

cadre

 

 
google analitics