Titre de l'ouvrage : La Cité nymphale
Sous titre :
Auteur (s) : Stéphane Beauverger
Éditeur : Le Seuil – La Volte, 2006
Nombre de pages : 286 pages + 1 cd
Mots clés : Virus, terrorisme, Phéromone, post-apocalyptique, gestalt, Bretagne, Brest, Paris
Genre littéraire : Science-Fiction
Présentation de l'ouvrage :
Résumé :
Suite des Noctivores.
Encore huit ans plus tard…Cendre est devenu le Sauveur des Noctivores repentis... ou plutôt des exclus du grand rêve de la synthèse. La Paripapauté a reçu en son sein des saints le jeune garçon, ancien défenseur de Lourdes, devenu sanibroyeur des infestés par le chromozone dont personne ne veut plus. Lucie est restée à ses cotés, amante malheureuse et garde du corps acharnée. Un fragile équilibre s’est instauré entre la Parispapauté, une des nombreuses zones franches, menée par son pape Michel et les Noctivores « dirigés » par Peter. Un équilibre destiné à se rompre, un jour ou l’autre…
Avis :
D’abord, ne pas hésiter une seconde à mettre le cd de Hint dans la platine en lisant ce livre. J’en suis à la … sixième écoute, septième écoute…. Pendant laquelle j’écris cet avis ;-) .
J’ai déjà insisté sur la violence et le coté glauque des deux précédents volumes, et bien, cette fois, vous pouvez y rajouter le son. La petite phrase de couverture « Le monde est devenu trop silencieux » ne risque pas de l’être pour vous. Mélange de jazz, de rock, de hardcore, d’indus… c’est là un pendant parfait à la cité nymphale par ce groupe français. Pour ceux qui aiment Hint, aller découvrir Godspeed you black emperor ! Voilà, passons au livre. Stéphane Beauverger m’excusera sûrement pour cette fausse digression.
J’ai lu les trois volumes (Chromozone, Les Noctivores, La Cité nymphale) à la suite. J’ai eu du mal à rentrer dans Chromozone, mais avec un peu de d’attention, l’écriture se fait accepter, la construction du récit prend un rythme que l’on suit plus facilement, mais toujours avec cet écueil des chapeaux de chapitre très loin, image littéraire d’un entendement inhumain. Allez expliquer les couleurs à un aveugle de naissance… mais loin d’être uniquement déstabilisant, cela entre parfaitement dans le récit.
Les personnages auront été développés jusqu'à la fin de l’histoire… Ha oui, en parlant de développement, j’oubliais, une précision importante. Ces trois tomes sont annoncés comme pouvant être lus indépendamment. Loin, de moi de vouloir contredire l’auteur ou la maison d’édition, mais je ne vois pas comment on pourrait lire ces trois volumes indépendamment. Il y a une réelle évolution des personnages, de la situation politique, et ce n’est pas le rappel de cette situation en début de volume qui permettrait de comprendre Les Noctivores ou Cité nymphale dans sa totalité.
Comme dans les deux précédents volumes, on suit plusieurs histoires, se croisant et se décroisant, mais suivant toujours des buts qui provoqueront de nouveaux carrefours, de nouvelles rencontres. La violence, le pessimisme de la vision humaine, ne trouvent aucun contrepoids dans les îlots de bons sentiments soutenus par le Pape Michel, ou les amours torturés qui jalonnent le récit. Nous sommes bien dans un roman qui ne fait aucune concession à une certaine réalité de l’humain. Vision réaliste pour certain, vue pessimiste pour d’autres. L’histoire nous le montrera. C’est tout l’intérêt des récits d’anticipation.
Illustrateur : Corinne Billon
ISBN : 2-9522217-7-4
ISBN : 978-2-95-222177-1
Prix : 24€00
Avis personnel : 
Auteur du résumé : Dilvich
