Titre de l'ouvrage : La Trilogie de Bartiméus

Sous titre : La Porte de Ptolémée, vol. 3 (Ptolemy's gate, the Bartimaeus trilogy

Auteur (s) : Jonathan Stroud

Éditeur : 2005; Albin Michel-Wiz, 2005

Nombre de pages : 615 pages

Mots clés : Uchronie, magie, démons, Égypte

Genre littéraire : Fantasy unchronique

Présentation de l'ouvrage :

Présentation de l'ouvrage :
Comme dans L'Amulette de Samarcande et L'oeil du golem, c’est dans une ville de Londres au XXIè siècle, dirigée par des magiciens, tenant sous leur férule les humains n’ayant pas le « don », la plèbe comme ils sont appelés, que cette histoire va se passer.
Nathaniel, dont le nom de magicien est John Mandrake, est encore monté dans la hiérarchie gouvernante. Il a maintenant dix-sept ans et est à la tête du ministère de l'information. Et il a déjà beaucoup à faire avec la guerre qui traîne en longueur en Amérique. Les autres colonies de l'empire sont entrain de se rebeller contre Londres, et ses magiciens. Dans la ville elle-même, la situation n'est pas au mieux, avec la plèbe qui se rebiffe, fait grève, et remet en cause le pouvoir des mages. L'existence de plus en plus fréquente de plébéien résistant en partie à la magie ne fait rien pour arranger les choses. Le jeune homme prenant son travail très au sérieux (faire croire au gens que tout va bien, qu'il faut aller se faire tuer dans un pays lointain, faire vérifier tout cela par ses espions, tout en évitant les assassins).
Alors, quand lui tombe sous les yeux un énième complot contre le gouvernement, il remet au travail son esclave le plus puissant, Bartiméus... enfin ce qu'il en reste.
De son côté, Kitty, bien vivante, arrive au bout de trois ans de travail acharné, effort toujours fourni vers le même but : libérer les plébéiens.

Avis :
La fin de la trilogie de Bartiméus. Et une vraie fin :-( .
Dans ce troisième tome, pour ce qui est de l' uchronie, nous nous trouvons en pleine perte de vitesse de l'empire Britannique. Les colonies se défilent, et le peuple rechigne à se laisser gouverner.
Du coté fantasy, roman, nos différents personnages ont un peu vieillit. Trois ans sont passés depuis l'Oeil du Golem. Nathaniel, même surmené par sa vie politique et de grand magicien, est de plus en plus  chatouillé par des envies plus terre à terre, plus de l'âge d'un jeune homme. Comme les femmes.

De son côté, Kitty tient à un rôle plus « adulte », moins égoïste aussi, se vouant corps et âme aux plébéiens. Cela ne laisse aucune place à la sensiblerie). Une femme dure de maintenant, combattante, engagée, mais sans vie personnelle.

Pour finir avec le meilleur, on ne se lasse pas de Bartiméus, ce Djinn, ou démon, à la personnalité si contraire à l'image qu'il devrait avoir. Mais pas si étrange, lorsque l'on lit la description que l'auteur donne de l'Autre Lieu. Une vision tout autre du mal, ou c'est l'humain qui en a transformé les habitants en êtres de haine, à force de tortures et d'esclavage

Le long de courts chapitres, le texte laisse le temps de s'imprégner du récit, en tirant toujours vers l'avant. Difficile de s'arrêter.
Avec cent pages de plus que le premier volume, il y a quand même un risque de démoraliser des lecteurs impressionnables. Alors n'ayez pas peur. Comme pour le premier volume, c'est écrit gros, et les marges sont larges. Et surtout, comme vient de me dire un emprunteur, ce n'est pas la taille qui importe. Si le livre est passionnant, le nombre de pages importe peu.
En prime, la couverture, en relief, est vraiment sympa, comme pour le premier. Des objets à conserver, et à faire lire autour de soi.

Traduit de l’anglais par Hélène Collon.
Illustrateur : David Wyatt
ISBN : 978-2-226-15926-7

Suite de Bartimeus, l'Amulette de Samarcande.

Prix : 17,00 €

Avis personnel :

Auteur du résumé : Dilvich