Titre de l'ouvrage : La
Compagnie noire (The Black company)
Sous titre : La
Rose blanche : Troisième livre des annales de la Compagnie noire
Auteur (s) : Glen
Cook
Éditeur : 1985
; L’Atalante, 1999
Nombre de pages : 356
pages
Mots clés : mercenaire,
Magie, Bien/mal
Genre littéraire : Dark
fantasy
Présentation de l'ouvrage :
Dix ans ont passé depuis que la Compagnie
noire a quitté les rangs de La Dame. Une décennie pendant laquelle
Chérie pour ses intimes, La Rose Blanche pour ceux qui croient en la rébellion
a mis en place la résistance. Des années pendant lesquelles les
ultimes représentants de la dernière compagnie franche de Kahtovar
ont vieilli sous la menace de l’Empire. Un rapport de force qui ne vaut
même plus le coût d’être calculé. Une résistance
perdue d’avance. Mais la compagnie n’abandonne pas.
Enfouis dans ce qu’ils appellent le Terrier, des tunnels situés au
milieu des Plaines de la Peur, ils attendent, se renseignent, coupés du
monde, les seules nouvelles qu’ils reçoivent étant glanées
par ci par là par de rares espions et indics.
Les Plaines de la peur. Un lieu de chaos où les menhirs parlent, où
s’aventurer sans en connaître les dangers est un suicide. Un lieu
que ne pénètrent pas encore les forces de l’Empire, mais pas
seulement à cause de ces particularités. Chérie est là,
Chérie et son pouvoir d’annuler la magie, pourvoir dont l’étendue
a augmenté année après année. Chérie qui est
devenue une jeune femme aussi retord que ses ennemis.
Mais il va être temps de passer à l’action, car les Asservis
et leurs troupes se massent aux portes des plaines. Et comme une mauvaise nouvelle
n’arrive pas seule, il y a de nouveaux Asservis, et l’un d' eux,
que le Toubib était persuadé avoir tué, est toujours là.
Le Boiteux.
Dans un autre temps, un mage, Bomanz, est en train de mettrela dernière
main à ses préparatifs pour entrer en contact avec La Dame, enfermée
par la première incarnation de la Rose Blanche, au fond d’un Tumulus
avec son mari, le Dominateur. C’est cette histoire que va recevoir le
Toubib, par lettres interposées, d’un expéditeur inconnu.
Cette histoire, mise côte à côte avec les papiers volés
à l’Asservie Murmure, pourrait leur donner la victoire, ou en tout
cas une chance.
Dans un autre temps, un ancien mercenaire, Choucas se lance sur le même
chemin dangereux que Bomanz.
Le toubib, guerrier et médecin fatigué, que le poids des ans
écrase de plus en plus, comme tous les anciens membres de la Compagnie.
Le toubib, qui continue à être une pierre angulaire de l’histoire,
tout ça à cause de malheureux poèmes sentimentaux sur la
plus grande représentante de l’ennemi, le Dame.
L’avenir ? Des combats, la guerre, des coups tordus…et le réveil
du Dominateur en fin de course, tout ça accompagné de ses amis
sorciers et mercenaires, dans des conditions de plus en plus catastrophiques.
Que va-t-il rester de la dernière compagnie franche de Khatovar ?
Toujours aussi prenant. Que dire de plus. Que malgré un changement de
traducteur depuis le deuxième volume, Alain Robert prenant la place de
Patrick Couton, j’ai dévoré ce livre à chaque moment
de liberté, me régalant d’avance à l’idée
de me précipiter dans une librairie pour acheter le suivant.
Pas de redite de volume en volume, simplement de petits rappels historiques,
toujours une diversité de personnages, avec en plus la venue de races
nouvelles, donnant un aspect plus fantasy que dans les volumes précédents,
un peu à la Jack Vance. Mais toujours pour le décor,
sans écraser aucun personnage.
Un volume important, où de grands changements touchent personnellement
la Compagnie Noire… le plus important non ? Il ne faut pas oublier que
lorsque l’on fait partie de la Compagnie, ben, le monde, tout ça,
ça passe après. Même avant l’amitié ou l’amour…
normalement.
Bon, direction une librairie.
Traduit de l’américain par Alain Robert
Prix : 16,25
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich