Titre de l'ouvrage : Les Scarifiés
Sous titre :
Auteur (s) : China Tom Miéville
Éditeur : {editeur}
Nombre de pages : 524 pages
Mots clés : {motcle}
Genre littéraire : {genre}
Présentation de l'ouvrage :
Résumé :
Bellis Frédevin fuit Nouvelle-Crobuzon, quelques mois après les évènements qui ont touchés la ville (voir Perdido street station). En route vers l’ïle Nova esperium, son navire est arraisonné par les pirates d’Armada, ville flottante constituée de centaines de navires hétéroclites. A partir de cet instant, toute son énergie sera dirigée vers sa fuite, et l’espérance de pouvoir retourner vers sa ville natale. Mais avant de pouvoir entrevoir un tel retour, elle va vivre des évènements sans précédent pour elle et toute la population d’Armada, croisant le chemin d’êtres et de lieux qui n’étaient, pour beaucoup, que légende. Un chemin parsemé de duperie, de violence, mais aussi d’amitié et d’espérance.
Avis :
Reprenant Bellis Frédevin, un personnage du passé d’un des héros de Perdido Street station, l’auteur continue à nous faire découvrir son monde, aux possibilités de plus en plus ouvertes. Avec Armada, la ville flottante, China Miéville peut se lâcher dans la description d’un nouveau lieu noir, bizarre, en explorant un nouveau système politique, une sorte de démocratie régissant un ensemble de régime différents. Tout est basé sur la force, on est quand même dans une ville de flibustiers, mais chaque pouvoir, régissant chacune un quartier de cette ville, marche la mains dans la main, autant que ce peut. Politiquement parlant, on se retrouve donc dans un véritable panier de crabes. Deux de ces pouvoirs vont être développés dans Les scarifiés. Celui dirigé par les Amants, un couple, qui donne son nom au livre, et le quartier dirigeant le plus puissant d’Armada, et celui du vampire Brucolac, seul véritable contre pouvoir aux Amants.
Comme dans son précédent roman, il n’y a aucune économie de détail, que ce soit pour les personnages, l’ambiance ou les différents lieux. Cependant, et je n’avais pas éprouvé cela dans les deux tomes de Perdido street station, j’ai trouvé la lecture un peu longue, surtout pour ce qui est de l’introspection continuelle du personnage phare, Bellis. A moins que ce ne soit tout simplement la psychologie du personnage qui m’ai exaspéré ;-) .
L’idée d’Armada, ville franche et flottante constituée d’une multitudes de navire de toutes sortes et toutes époques, reliés et transformés pour servir d’assise à toute une ville est excellente. C’est un plaisir de parcourir les différents quartiers d’Armada, passant de navires en bateau, de barque en cuirassés, tous recouvert de quartier d’habitation, de magasin, d’usines. Une ville ayant toute une économie, sa bibliothèque, ses polices. Une ville vivant tout autant au-dessus de l’eau que sous l’eau. Une cité qui varie suivant l’arrivée de nouveau navire, et la destruction d’ancien. Une cité cosmopolite, abris de pirates, mais aussi port marchand. Un endroit à partir du quel ont pourrait écrire plusieurs autres romans.
Le monde aussi, que l’auteur construit, décrit avec précision, offre de nombreuses opportunités de développements, ce qui me laisse à penser que ce n’est pas le dernier livre que nous offrira China Miéville dans cet environnement.
ISBN : 2-265-07743-7
Illustrateur : Julien Delval
Traduit de l’anglais par Nathalie Mège
Prix : 25,00 €
Avis personnel :
Auteur du résumé : dilvich