Titre de l'ouvrage : Le
Maître et Marguerite
Sous titre :
Auteur (s) : Mikhaïl
Boulgakov
Éditeur : Robert
Laffont, 1968 - Pocket
Nombre de pages : 577
pages
Mots clés : URSS,
Satan, Dieu, Christ
Genre littéraire : Roman fantastique
Présentation de l'ouvrage :
L'URSS des années 30. Mikhaïl
Boulgakov nous fait une photographie de la gent littéraire, artistique
de l'époque, dont il est un élément assez contrarié
par ses pairs. Mais ce serait peu dire pour un roman que l'auteur a mis dix ans
à écrire, et vraiment pas assez pour tout ce qu'il contient.
Moscou va trembler sous les coups anarchiques de Satan de passage avec quatre
de ses amis. Des coups tout aussi philosophiques que réels. Ho oui, quelques
maisons vont s'enflammer sous les envies de délires du chat béhémot,
oui, des liasses de roubles vont apparaître dans les airs par le bon vouloir
d'Azzazello, causant moult troubles. Oui il va y avoir des meurtres, la folie
va devenir chose commune et la police moscovite va devoir faire preuve d'une grande
tenue d'esprit. Mais tout ceci n'est rien.
Le plus important reste le passé qui rattrape le futur, Satan que l'on
découvre sous un angle des plus intéressant, testant où en
est l'humain, les dialogues entre Ponce Pilate et le futur Christ, puis Mathieu
Levi, la description de la société, toute cette folie qui enfle
de ligne en ligne
mais vers où ? Et pour préparer l'arrivée
du Maître, celui qui a écrit le livre qui guide tout ce monde. Ou
tout simplement pour l'attendre, Dieu ou Le Diable le savent. Pour préparer
son arrivée, son sauvetage de la folie par l'amour de Marguerite, puis
son départ. Un roman où tout le monde semble gagner, suivant un
chemin torturé, mais celui qu'il fallait.
Une présentation chaotique, comme l'est ce livre, pour lequel j'aurais
pu tout aussi bien dire
" Lisez-le, prenez le temps de le lire, car
je ne sais que dire de lui. "
Prix : 6,50
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich