Titre de l'ouvrage : La
Musique d'une vie
Sous titre :
Auteur (s) : Andreï
Makine
Éditeur : Éd.
du Seuil, 2001
Nombre de pages : 127
pages
Mots clés : Musique,
piano, mensonge, identité, stanilisme
Genre littéraire : Roman
Présentation de l'ouvrage :
Une langue parfaite (presque trop), un récit magnifiquement
mené, où presque tout repose sur deux scènes particulièrement
fortes et symboliques : la première scène se passe dans une gare
perdue de l'Oural, en pleine tempête ; le narrateur y surprend un vieil
homme assis devant un piano, qui déplace ses mains sur les touches sans
presque jamais en tirer un son. Dans le voyage qui les mène à
Moscou, le vieil homme va raconter sa vie au narrateur. En 1941, il s'appelait
Alexeï Berg, c'était un jeune pianiste promis à un grand
avenir. Mais les purges, puis la guerre, puis la vie en ont décidé
autrement. Le tournant décisif se fait pendant la guerre, au cours d'une
scène qui le voit errer sur un champ de bataille à la recherche
d'un cadavre qui lui ressemblerait suffisamment pour qu'il puisse usurper son
identité. Dès lors, et pour le reste de son existence, le voici
condamné au mensonge. Pourtant, malgré sa noirceur, ce roman n'est
pas celui d'une vie ratée, mais plutôt d'une existence inachevée
que la musique, symbole de la beauté, continue à soutenir...
Réédition : Points
Prix : Grand
format : 12,10 € ; Poche ; 4,95 €
Avis personnel :
Auteur du résumé : Nellie
Cooper-Longelin