Titre de l'ouvrage : La
Trilogie de Bartiméus
Sous titre : L'Oeil
du golem, vol. 2 (The Golem's eye, the Bartimaeus trilogy), 2004
Auteur (s) : Jonathan
Stroud
Éditeur : Albin
Michel-Wiz, 2004
Nombre de pages : 664
pages
Mots clés : Uchronie,
magie, démons, golem, Londres, Prague
Genre littéraire : Fantasy
uchronique
Présentation de l'ouvrage :
C’est dans une ville de Londres au XXIè siècle, dirigée
par des magiciens, tenant sous leur férule les humains n’ayant
pas le « don », la plèbe comme ils sont appelés, que
cette histoire va se passer.
Nathaniel, alias John Mandrake a grandi. Il est entré dans sa quatorzième
année. Ayant gagné dans son aventure précédente
(L'Amulette de Samarcande)
un important prestige, ceci lui a ouvert les portes du Bureau des Affaires Internes.
Il y a grimpé les échelons avec célérité,
se retrouvant maintenant à une place que lui jalousent de plus anciens
employés. Pour l'instant, sa mission est de débarrasser Londres
d'une faction terroriste, avec laquelle il a déjà eu à
faire dans l'affaire de L'Amulette de Samarcande.
Un souvenir peu reluisant d'ailleurs.
L'affaire se compliquant très rapidement, avec l'arrivée d'une
créature inconnue qui détruit avec la même facilité
murs de pierre et Djinns, Nathaniel perd peu à peu grâce aux yeux
de ses protecteurs. Il ne lui reste plus qu'une option. Invoquer le démon
le plus puissant qu'il connaisse pour l'aider. Et c'est Bartiméus qui
va écoper de l'affaire.
Toujours aussi imbu de sa personne (c'est un démon), on retrouve avec
plaisir le Djinn Bartimeus avec ses vantardises, sa couardise et sa recherche
incessante de contourner les ordres. C'est aussi le retour de Nathaniel. Encore
plus imbu de sa personne que Bartiméus, mais c'est le lot des magiciens,
il est bien entré dans sa fonction d'être supérieur et tout
puissant. Heureusement, il est aussi très intelligent, mais n'a toujours
aucune connaissance de l'âme humaine, sauf pour ce qui est d'arriver à
ses fins. Et non, ce n'est pas encore dans ce volume que l'on verra naître
une idylle quelconque entre le vilain magicien boutonneux et une personne du
beau sexe, même s'il réagit à leurs appâts. Pour l'instant,
le parcours initiatique du jeune garçon se fait uniquement sur la route
du pouvoir. Et Barthismes, son précepteur ironique, son mentor dérangeant
du moment finit par paraître beaucoup plus humain de son maître.
La lecture m'a paru lente, mais c'est le style de l'auteur. Le long de courts
chapitres, le texte laisse le temps de s'imprégner du récit, en
tirant toujours vers l'avant. Difficile de s'arrêter.
Avec cent pages de plus que le premier volume, il y a quand même un risque
de démoraliser des lecteurs impressionnables. Alors n'ayez pas peur.
Comme pour le premier volume, c'est écrit gros, et les marges sont larges.
Et surtout, comme vient de me dire un emprunteur, ce n'est pas la taille qui
importe. Si le livre est passionnant, le nombre de pages importe peu.
En prime, la couverture, en relief, est vraiment sympa, comme pour le premier.
Des objets à conserver, et à faire lire autour de soi.
Traduit de l’anglais par Hélène Collon.
Suite de Bartimeus, l'Amulette de Samarcande.
Prix : 17,00
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich