Titre de l'ouvrage : Otto
et la cité des Chimérics (Otto and the flying twins)
Sous titre :
Auteur (s) : Charlotte
Haptie
Éditeur : 2002
; J’ai lu jeunesse, 2003
Nombre de pages : 316
pages
Mots clés : Etres
fabuleux, Magie, coexistence magie / industriel
Genre littéraire : Fantasy
Présentation de l'ouvrage :
Il était une
fois une ville où s’étaient réfugiés tous les
êtres fabuleux de nos contes et légendes. Il était une fois
une ville habitée par des êtres aux pouvoirs que l’on dit magiques,
ceux qui peuvent rendre la vie féerique. Mais ils s’étaient
retirés dans ce lieu pour fuir.
Il était une autre fois, ce même lieu, mais bien différent.
La ville a été découverte, et peu à peu, ce qui était
fabuleux a été caché derrière la normalité
des Carrés, ses nouveaux habitants qui nient toutes choses inexplicables,
c'est-à-dire toute chose qu’ils ne peuvent faire eux-mêmes
en fait. Mais chose inhabituelle pour ce genre de personnes, ils continuent à
utiliser les bienfaits dont les peuples fabuleux, les Chimérics, ont doté
leur ancienne ville. Ils n’y font tout bonnement pas attention, en en niant
non l’existence, mais la source.
Dans cette ville, Otto, jeune garçon Carré, habitant
la respectable Rue Pointcarré, fils d'Albert Chutt, Bibliothécaire
en chef, va voir sa vie de Carré partir en pièces après
une simple course à la laverie automatique du coin, au nom évocateur
de Blanchisserie du Dragon. De découverte en aventure, de Dragon malade
en petites sœurs se mettant à voleter, Otto, non sans un certain
flegme, va non seulement découvrir une nouvelle vie, sa vraie histoire,
mais vivre une histoire où il lui sera laissé peu de temps pour
respirer. Découvrir que sa ville est pleine de gens et de choses Impossibles
ne sera pas vraiment facile, mais la petite Mab, zingaro, c'est-à-dire
non carré, ne va pas lui faciliter le passage à sa vie d’exclu
de la normalité.
Une écriture simple, avec un bon rythme, peut-être un peu trop
rapide, des noms humoristiques, des personnages bien décrits, un saladier
où l’on retrouve tous les êtres fabuleux, certains sous leur
nom commun, comme les licornes, les dragons, d’autres au noms qui me semblent
inventés pour l’histoire… mais cela faudrait une petite recherche
pour les poulpics, les krokanthropes, peut être des clins d’œil.
Bon, je m’essaie au dur travail de comparaison. Harry
Potter ? Non, pas de côté initiation à la magie, plus
une découverte des autres, plus sociale. Artemis
Fowl ? Il y a bien cette co-existence de deux mondes, d’un côté
la magie, de l’autre la machine, l’un caché à l’autre,
bien sûr. Mais là s’arrête la ressemblance. Otto n’est
pas le génie qu’est Artemis. Et son flegme vient plutôt de
son sentiment de n’être pas tout à fait un Carré,
même s’il ne s’en aperçoit pas lui-même.
Pour finir, un monde encore à développer, des
personnages à faire grandir, de bonnes idées, des inventions et
un premier épisode qui promet encore de bons moments.
Pour jeune lecteur et plus
Prix : 14,00
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich