Titre de l'ouvrage : Le
Père Porcher
Sous titre : Les
Annales du Disque-monde, vol. 20
Auteur (s) : Terry
Pratchett
Éditeur : L'Atalante,
2002
Nombre de pages : 397
pages
Mots clés : Père
noël, pauvreté, dieux domestiques, dieux
Genre littéraire : Fantasy
Présentation de l'ouvrage :
Le Père Noël n’est pas
là. Et c’est La Mort qui le remplace au pied levé. Un volume
où La Mort et sa famille sont en vedette, mais où l’on retrouve
avec délice tous les mages et leur archi mage de l’Université.
Où la Mort continue à apprendre sans comprendre tout à fait
ce qu’est l’humain. La Mort, terrible révélateur entre
les mains de Terry Pratchett, de tous ces défauts qui font notre société.
La Mort, utilisée comme candide qui met à plat tous les faux-fuyants,
les faux semblants.
Cette fois, c’est Noël qui est mis au pilori de l’humour mordant
de l’auteur, avec tout ce qui l’entoure, la charité, le mérite,
avec le contraste riche / pauvre, son commerce.
Et pendant ce temps, Suzanne, la petit fille de la Mort essaie de croire en
une normalité, ou plutôt d’être normale, de ne pas
pouvoir passer au travers des murs, de ne pas voir dans le temps. Mais pas facile,
lorsqu’il lui faut chasser à coup de tisonnier monstres et croque-mitaine
qui tournent autour des enfants dont elle est la gouvernante.
Et pendant ce temps, les mages se retrouve envahis par des dieux domestiques
qui commencent vraiment à fatiguer Ridculle.
Et pendant temps, trois êtres, dans une pensée unifiée,
sinon, il y a risque de « ho merde » suivi d’un « plop
» intriguent contre la vie. Ce qui énerve la Mort.
Et enfin, en personnage à découvrir, Monsieur Leurduthé
(prononcer Le-re-dou-té), un assassin qui vaut un coup d’œil,
sans regarder le sien, surtout.
Un volume plus sérieux. Personnellement, il me semble que Terry Pratchett
laisse de plus en plus transparaître son malaise de la société.
Que tout ce qui passait en jeux de mot, en deuxième niveau, est de plus
en plus visible. La finesse de ses démonstrations politiques, sociales
et économiques, appliquée sur le disque-monde, fait des annales
une photographie où l’humour de l’auteur n’arrive pas
toujours à faire passer la pilule. Pour moi, toutes les annales sont
un sublime pamphlet à toute notre société, et pas uniquement
occidentale, mais mondiale. Un pamphlet qui peut faire mal, même si l’humour,
noir, le rire, jaune, fait que l’on continue à se délecter
de ses écrits. Encore et toujours merci Monsieur Terry Pratchett…
sans oublier son traducteur, Patrick Couton.
Prix : 17,10
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich