Titre de l'ouvrage : Les
Trois Lunes de Tanjor
Sous titre : Le
Peuple Turquoise, vol. 1
Auteur (s) : Ange
Éditeur : Bragelonne,
2001
Nombre de pages : 318
pages
Mots clés : Dieux,
prophétie, esclavage
Genre littéraire : Fantasy
Présentation de l'ouvrage :
Arekh est rameur.
Enfin, esclave sur une galère où il rame. Il y a des années,
son avenir devait être tout autre, mais il s’est retrouvé sur
les routes d’un monde où la guerre est l’occupation la plus
prisée de ses gouvernants. La guerre et le commerce. Pour l’instant,
la guerre et le commerce ne sont pas son problème majeur. La galère
vient de se faire attaquer et elle coule. Avec lui, bien sûr. Alors lorsqu’une
jeune femme vient le délivrer alors qu’il avait enfin accepté
sa fin inéluctable, il remercie les Dieux.
Mais c’était avant de savoir le prix à payer pour ce sauvetage.
Marikani n’est pas une simple jeune femme n’ayant pas froid aux yeux,
mais aussi une reine, dernière descendante des Rois-Sorciers d’Arrethas.
Pour Arekh, cela ne devrait pas poser de problème. Il s’est forgé
une réputation de tueur, d’intrigant, d’homme égoïste,
seul, et voulant le rester. Alors pourquoi se retrouve-t-il à risquer sa
vie pour deux femmes et un adolescent, alors qu’il serait si facile de les
abandonner, et de sauver sa peau ?
Avis :
Voici une série qui commence bien. Surtout avec son héros masculin.
Arekh, le type même de l’homme sans cœur, le mercenaire de
haut vol, qui se retrouve une humanité dont il pensait s’être
débarrassée, ou que les Dieux lui avaient enlevée.
Du côté héroïne, on reste classique avec la jeune femme,
reine, mais qui se bat pour la plus basse caste de son peuple, sur Arrethas,
les esclaves, aussi appelés le Peuple Turquoise. Tout un peuple qui a
été condamné par la vision d’un prêtre à
l’esclavage à vie, par la parole des Dieux.
Pour ce qui est de l’histoire, mélange de politique, de batailles
héroïques, belles d’ailleurs, avec comme fond, l’ambivalence
de la pensée des deux héros. L’un croyant dur comme dur
la volonté, l’existence des dieux. L’autre soutenant la souveraineté
de l’humain, ne tenant la magie et les dieux que pour des outils de pouvoirs
inventés par les prêtres. On sent qu’en fait le sujet de
cette trilogie pourrait bien n’être qu’une réponse
à cette opposition.
Une bonne histoire, surtout soutenue par ses personnages principaux
et secondaires.
Autre édition : J’ai lu fantasy n° 7489
Prix : Bragelonne
: 17,00 € ; J’ai lu : 6,80 €
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich