Titre de l'ouvrage : Le
Réveil d’ Ymir
Sous titre :
Auteur (s) : Nicolas
Bouchard
Éditeur : Mnémos,
2001 - Icares SF
Nombre de pages : 269
pages
Mots clés : Linguistique,
évolution, éducation
Genre littéraire : SF,
politique fiction, policier
Présentation de l'ouvrage :
Elie Merrivale est
un universitaire sur Europa II. Donc un élu, sur cette planète glaciaire,
qui aurait pu être le dernier bastion utopique du savoir et de la recherche.
Si ces mêmes utopistes n’avaient transformé leur création
en une horreur politique où, dès cinq, six ans, il est décidé
si vous allez être un être intelligent ou un Hors cursus, placé
juste avant l’animal, et encore.
Les Hors-C sont une main d’œuvre que l’on entretient juste assez
pour qu’elle effectue son travail, sous la surveillance d’élus.
Mais surtout, ils ne reçoivent q'une éducation minimum. Normalement,
dans l’esprit des universitaires, enfin la majorité, sans éducation,
ils ne peuvent avoir aucune réflexion, aucune culture. Ce ne sont que des
animaux.
Le professeur Merrivale, éminent linguiste, est toujours resté le
plus éloigné possible des guerres politiques que se mènent
les grandes loges, Néodarwinistes, Utilitaristes et Béhavioristes,
qui gèrent Europa II.
Il est aussi auteur de « John Dickson Carr,
ou la Sémantique au secours du Roman Policier à énigme
».
Ce sont ces deux points qui vont faire de lui le Censeur qui devra enquêter
sur le meurtre d’un de ses collègues. Il aura l’aide d’une
jeune et séduisante étudiante, Eléonore et des Brigades Universitaires.
Entre le récit sur la linguiste, la sémantique
et le roman policier, l’image d’un univers et de sa politique éducative…
politique pas si improbable, si un jour l’éducation est réservée
à une élite, quelle qu'elle soit. Sans pour autant effacer ni
le côté policier, ni celui science-fiction, un récit de
politique fiction sur l’évolution sous son aspect éducatif.
L’auteur a réussià garder un équilibre entre ces
différentes parties. Les différents extraits, ou citations, en
début de chapitre trouvent bien leur place, sans pour autant donner un
sentiment de cours. On lit ce livre pour le plaisir de la lecture, mais en même
temps, un peu de philo, de sciences appliquées et de sociologie, à
petites doses, ne font pas de mal :-) .
Pour finir, une pincée de politique galactique, d’économie
coloniale, ne pas oublier quelques sentiments, pas grandiloquents, mais bien
présents, et vous voilà avec un bon livre de science-fiction,
qui peut faire froid dans le dos.
Prix : 16,77
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich