Titre de l'ouvrage : R’lyeh
Sous titre :
Auteur (s) : Pierre
de Beauvillé
Éditeur : Le
Manuscrit, 2004
Nombre de pages : 78
pages A4
Mots clés : Lovecraft,
horreur, services secrets
Genre littéraire : Fantastique
Présentation de l'ouvrage :
Un jeune homme se promène dans Paris,
place Saint-Michel. Il est amateur d’étrange, mais uniquement pour
le côté dépaysant, de jeu de rôle pour la même
raison, en fait de tout ce qui peut le sortir du train-train terriblement réaliste
de notre société.
Passant devant une petite librairie regorgeant de vieux volumes aux sujets disparates,
il entre jeter un coup d’œil. C’est à cet instant que
son monde va commencer à s’effondrer, avec la découverte d’un
livre qui n’était pourtant pas censé exister : « The
Text of R’lyeh », à part dans l’esprit malade d’un
écrivain, H.P. Lovecraft.
Avis :
Un bon début d’histoire. Cela fait longtemps que je n’avais
pas fait un tour dans l’univers de H.P. Lovecraft, que Pierre de Beauvillé
exploite avec maîtrise. Mystères, ambiance glauque, « héros
» qui ne cherchait pas à en être un, mais qui par quelques
affinités avec un sujet quelconque, ici l’étrange, se retrouve
confronté aux pires cauchemars de la société humaine, même
si elle n’en a pas conscience : les créatures de la nuit, innommables
et inaccessibles à l’esprit humain…. Bouh ! vous êtes
sûr qu’il n’y a personne sous votre lit ?
Donc, rien à dire pour l’ambiance.
Côté effet spéciaux, suspens, mort soudaine, invisible ou
visible, la production a fait un tout aussi bon travail ? : île sortant
des flots, armée américaine, zodiaque et gentils GIs se faisant
réduire en purée sans rechigner. Ha si. Ils ont quand même
un peu peur, Cthulhu, c’est quand même plus fort que les Américains,
enfin presque.
Alors d’où vient cette petite chose qui me gêne. Ha oui.
Le scénario. J’ai sûrement raté un truc, mais je ne
vois pas l’intérêt de mêler un adepte de Lovecraft
à une expérience de l’armée, qui lui offre des sommes
d’argent conséquentes pour faire quelque chose que d’autres
chercheurs « professionnels » de chez eux auraient pu faire. Cela
fait un peu mauvais background (terme de joueur de jeu de rôle désignant
l’histoire précédant un scénario, faite pour entraîner
le personnage, et celui qui l’incarne dans l’histoire. En fait,
si le joueur a envie de jouer ce jour-là, il a intérêt à
ne pas faire le malin, et à accepter ce background, sinon, on dit qu’il
« évite » l’aventure de son plein gré).
Cependant, l’impression finale reste bonne, avec une montée en
puissance tout au long des pages.
Ce texte va être suivi de R’lyeh, Les Adorateurs, toujours aux
éditions Manuscrit.
Prix : {prix}
Avis personnel :
Auteur du résumé : dilvich