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Titre de l'ouvrage : Les Annales du Disque-monde

Sous titre : Ronde de nuit (Watch night), vol. 28

Auteur (s) : Terry Pratchett

Éditeur : 2002 ; L'Atalante -.- La Dentelle du cygne, 2006

Nombre de pages : 445 pages

Mots clés : temps, police, révolution, voyage dans le passé, paradoxe temporel

Genre littéraire : Fantasy

Présentation de l'ouvrage :

Résumé :

Sam Vimaire attend un heureux évènement.

Mais Sam Vimaire regrette le temps ou il n'était que sergent. Il regrette sa vie dans les rues d'Ankh-Morpok. Il se sent mal à l'aise dans ses habits de Duc. Alors, lorsque l'occasion d'arrêter un dangereux criminel s'offre à lui, il se lance à sa poursuite. Une chasse qui va le ramener dans le temps. Dans un temps qu'il a déjà vécu.

Sous la houlette de Lout-sé (Procrastination), il va revivre un des passages historiques de sa cité, jonglant avec le temps.

C'est dans une Ankh-Morpok plus dépouillée, moins civilisée, que va naître le guet que nous connaissons. Un guet sans troll, sans nain et sans louve garou, un guet humain.

Avis :

J'espérais dans mon résumé de Procrastination un volume plus léger. Eh bien non. C'est un volume plein de mélancolie. Le regard d'un homme sur son passé. Bien sûr, on y trouve toujours l'humour pince-sans-rire de Terry Pratchett, mais en moindre quantité, sinon en qualité, que dans ses premiers volumes.

Le voyage dans le passé et ses paradoxes temporels y sont bien traités, mais ce n'est qu'une toile de fond pour y traiter des sujets plus réels. La police, avec ses travers et sa mission première, servir la cité. Pratchett arrive toujours à ce que ses héros gardent des préoccupations de simples personnes, restant ainsi plus humains que héros, plus proches de nous, accessibles. On y trouve aussi une photographie de la populace , du Peuple , que certains pourraient voir comme amère, mais seulement vraie. La révolution y est aussi traitée, sans aucune complaisance, sous tous ses angles, positif et négatif, mais au résultat pas très réjouissant. Au passage, cumulant l'image des révolutions et celle des polices, c'est aussi l'idée de loi, de citoyenneté, qui est passée au crible de sa plume. L'Homme n'en sort pas grandi, l'exception ne balançant que trop faiblement la généralité.

Côté personnages, c'est tout le guet, mais surtout Chicard, Côlon et Raymond, le zombie (si, si, vous verrez) qui nous dévoilent une partie de passé, de leur débuts professionnels.

Plus succinctement, mais tout aussi importants, Veterini, Planteur nous disent bonjour, trente ans plus tôt.

Josh Kirby , décédé en 2001  :-( , laisse la place à Paul Kidby , autre artiste accrocs du disque-monde, pour ce qui est de l'illustration de ce vingt-huitième volume. On a aussi droit à une jolie carte de la cité de Stephen Briggs ,un autre drogué du monde posé sur le dos d'une tortue.

Deux pages où j'ai quand même rigolé franchement, page 311, une réplique de Côlon, et page 429, avec Ridculle.  :-) . pas d'inquiétude, on sourit quand même souvent.

Voilà. On pourrait craindre qu'après tant de volumes, on se lasse du disque-monde, mais non. Je regrette quand même cette part d'humour joyeux des premiers volumes, même si les sujets étaient déjà sérieux. L'auteur me semble de plus en plus déçu, ou fataliste, arrivant de moins en moins à adoucir sa vison de notre monde grâce aux pastels de son humour. Cependant, comme me l'a fait remarquer un ami, l'Angleterre ne prête pas spécialement à rire ces derniers temps non plus, comme le reste du monde.

Un volume avec Rincevent, ou Mémé cire-du-temps, ne serait pas pour me déplaire. Quand vous voulez, Monsieur Terry Pratchett.

Illustrateur : Paul Kidby

ISBN : 2-84172-326-7

Traducteur : Patrick Couton

Prix : Atalante : 17,10 €

Avis personnel : avis positif claudeavis positif claudeavis positif claude

Auteur du résumé : Dilvich

 

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