Titre de l'ouvrage : Le Supernaturaliste (The Surpernaturalist)
Sous titre :
Auteur (s) : Eoin Colfer
Éditeur : 2004 ; Gallimard jeunesse, 2004
Nombre de pages : 316 pages
Mots clés : perception extra sensorielle, ville satellite, surpopulation, gouvernement commercial
Genre littéraire : SF
Présentation de l'ouvrage :
Résumé :
Troisième millénaire, la terre ne peut plus subvenir aux besoins de sa population. Satellite City est créé, ville dortoir placée en orbite basse. Vingt cinq millions de personnes s’y entassent.
Un millénaire où "l’ineptie" non rentable et anti-fonctionnelle de différents gouvernements politique ou religieux a disparu, remplacée par des organisations commerciales.
Cosmo Hill est un jeune garçon de 14 ans. Sans parents déclarés ni connus, il est un non-sponsorisé, enfermé dans un orphelinat qui rentabilise ses frais ou louant ses résidents aux différentes agences commerciales comme cobaye. 15 ans est statistiquement l’âge limite de résistance physique et mentale des orphelins de cet institut. Il sait qu’il n’a pas d’autre choix que la mort ou la fuite. Le second lui parait préférable, tant qu’il en a encore la force.
Cependant le monde extérieur ne va pas se montrer beaucoup plus agréable, avec sa prise de conscience de créatures bleutées qui vampirises la vie des humains. Heureusement, il recevra l’aide d’autre exclu dans ce qui va donné un but à sa vie. Le combat contre les parasites. De l’aide et une famille.
Avis :
Bon d’accord, avec un résumé pareil, on pourrait croire à une livre de SF des années 50, classique, que seule son écriture pourrait sauver. En fait non. D’abord, c’est Eoin Colfer, l’auteur d’Artémis Fowl qui nous avons à faire. Donc pour l’écriture on peut être rassuré. Une action soutenue, mais pas exténuante, des personnages bien diversifiés…- j’avais peur de retrouver trop de traces des héros d’Artémus Fowl -… aux relations, au contenu humains.
Par contre, sur la quatrième de couverture, l’éditeur parle de fantaisie et d’humour. Je suis étonné. Pour Artémis, oui, c’est sur, pour les aventures de Cosmos Hill et de ses amis, on est loin de rigoler. Société presque militaire, le commerce mondiale à son paroxysme, mais uniquement avec ses mauvais cotés (il doit y en avoir des bon, mais je n’en ai encore aucune preuve), torture, esclavage, souffrance, tromperie, mort, moralité plus que douteuse… je n’ai pas vu où était l’humour et la fantaisie (fantaisie, pas fantasy).
Passé ce léger détail, c’est un bon livre de SF, entre cyberpunk pas trop poussée et politic fiction. Des héros qui balayent un large spectre d’âge (entre 14 et 28 ans), une histoire pleine d’imagination, une lecture facile et plaisante. Le côté politic fiction n’est pas rébarbatif, fond présent, mais n’étouffant pas le récit.
Un livre qui s’adresse aussi bien à de jeune lecture, aux ados, qu’a des adultes qui n’ont pas encore suffisamment évolués pour sortir de ce mauvais genre qu’est la SF.
PS : C’est un roman complet, mais il faut quand même s’attendre à d’autres aventures de Cosmo Hill et de ses amis.
Traduit de l'anglais par Julien Ramel
ISBN : 2-07-050055-1
Prix : 15€00
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich