Titre de l'ouvrage : La
Tapisserie de Fionavar
Sous titre : L’arbre
de l’été, vol. 1, Le Feu vagabond, vol. 2, La Voie obscure,
vol. 3
Auteur (s) : Guy
Gavriel Kay
Éditeur : 1984
; Editions France loisir, 1996 (Editions Pygmalion/Gérard Watelet)
Nombre de pages : 534
pages, 454 pages, 644 pages
Mots clés : mythe
celte, mythe arthurien, andin, monde parallèle, peuple féerique,
Genre littéraire : Fantasy
Présentation de l'ouvrage :
Kimberly Ford, Kevin
Laine, Jennifer Lowel, Dave Martyniuk et Paul Schafer sont cinq jeunes gens, étudiants
de l’université de Toronto. Après avoir participé à
une conférence tenue par un certain Docteur Marcus, sur les Celtes, ils
vont se retrouver sur un autre monde, ou plutôt sur une autre image de la
Terre, en fait la base de tous les mondes dont la Terre que nous connaissons n’est
qu’un exemplaire très différent, Fionavar. Ce mystérieux
voyage, qui n’aurait dû être qu’une escapade de deux semaines
va se transformer en une quête contre le mal.
Menés par le Docteur Marcus, en fait un mage nommé Mantel d’Argent,
accompagné de sa source le Nain Matt Sören, ils vont, chacun à
leur façon, prendre une place prédominante dans ce combat contre
un dieu, Rakoth Maugrim, retenu depuis un millénaire au cœur d’une
montagne.
Dès ce premier volume, tout en présentant le monde de Fionavar,
son histoire, ses différents partis humains, ses races, Nains, Lios Alfar
(Des elfes), les cavaliers des plaines, mais aussi ses dieux, qui même
s’ils n’ont pas le droit d’intervenir directement, ne se privent
pas d’être présents, plus que présents, l’action
entre tout de suite dans le vif du sujet. Nous sommes sur un monde d’heroic
fantasy, avec ses combats à l’épée, sa magie, ses
créatures de la nuit, les svart alfar, son héroïsme et ses
morts. En fait, presque tout est posé dans ces quelque centaines de pages,
avec de nombreux personnages, tous très bien décrits, tous différents,
comme les deux Princes, frères, mais si dissemblables.
Chacun des cinq terriens va aussi trouver sa place, devenant soit guerrier et
proche d’une déesse, soit Prophétesse, d’autres suivant
une destinée tout aussi fabuleuse, leur faisant croiser le chemin de
personnages mythique.
Toute cette histoire est relatée le long des fils de la tapisserie que
le Tisserand monte à fur et à mesure que se présentent
les fils sous sa navette, sorte de figure du destin, mais pas si prédestinée
que cela.
Dans un monde de culte celtique, ces trois volumes vont faire
se rencontrer pour un ultime défis au mal des héros anciens rappelés
des trames du temps, de nouveaux héros, mais aussi se croiser anciens
et nouveaux héros, image éternelle de combattants, mais aussi
d’amitié et d’amour.
Le texte est superbe, et comme j’ai eu l’occasion de lire ces trois
volumes de suite, la notion de tome ne m’est pas apparue. Dans la trame
de l’histoire, sous les doigts du Tisserand j’étais dès
le début, et dans ses navettes, il m’a conduit le long d’une
histoire pleine de sentiment, de rebondissement, sautant d’un bout de
Fionavar à un autre, suivant chacun des cinq dans leur transformation,
physique, mentale, portant avec eux le poids de pouvoir douloureux, sous le
regard si inhumain de déesses, de dieux et d’esprits. Pendant la
lecture, la chronologie de ces divers événements se recoupe, par
le passage d’un cygne noir géant dans le ciel, par la vision de
mêmes situations, mais par différents partis. Jusqu’à
la fin de ce combat, mais aussi de cette quête personnelle, et d’une
quête éternelle, mélange de douleur et d’amour.
Superbe.
Autre édition : J’ai lu fantasy
Prix : J’ai lu : Tome 1, 6,80 € ; Tome 2 , 7,80 € ; Tome 3 , 6,80 €
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich