Titre de l'ouvrage : Les
Survivants
Sous titre : Unis
contre l’ennemi, vol. 4 (2002)
Auteur (s) : K.A.
Applegate
Éditeur : J’ai
lu jeunesse, 2003 - science-fiction, n° 6618
Nombre de pages : 155
pages
Mots clés : holocauste,
survivant, autre monde, vaisseau, extraterrestre, IA
Genre littéraire : SF
Présentation de l'ouvrage :
Suite de Jeu mortel
Billy commence à sortir de son cycle de folie
en descente en enfer après cinq cent ans passés seul dans son
esprit. Il a acquis certaines particularités qui se dévoilent
les unes après les autres. Mais il devient aussi l’ennemi du bébé
de Tamara, cette « chose » qui dirige sa mère et se nourrit
de viande humaine.
Aucune amélioration entre les différents membres
des survivants, où la survie laisse le pas à la politique pour
certains.
Les Surfeurs, ces être humanoïdes, enfin un peu, qui se déplacent
sur des disques volants continuent à pourchasser les derniers humains,
pendant que Jobs essaie de comprendre le monde dans lequel ils sont tous enfermés.
Un monde conduit, créé, dirigé par une entité informatique
moribonde.
Après une fuite effrénée sur une sorte
de boulon dirigeable, où Robot continue à utiliser sa suprématie
dans tout ce qui est action casse-cou, les Survivants se retrouvent sur et dans
une sorte d’océan, qui ne leur laissera pas de répit.
Le rythme est gardé, on a à peine le temps de
reprendre son souffle entre deux actions. Ca ne laisse que très peu de
temps aux différents protagonistes pour lier autre chose que des rapports
conflictuels ou, au maximum, des alliances stratégiques. Seuls les deux
amis, Jobs et Robot gardent la tête froide, mais restent humains, avec
des peurs et des erreurs.
155 pages qui se dévorent à toute allure, traversant
le délire d’un ordinateur qui mélange une base de données
artistiques avec un monde « plus » réel. Un monde fait à
partir de tableaux, de sculptures. Un monde qui semble être conçu
pour en faire baver le plus possible à ses « héros ».
L’écriture peut sembler crue, assez violente… je rappelle
que ce récit est destiné à un public jeune… mais
reste largement soutenable. Par contre, l’auteur ne lésine pas
sur une certaine difficulté des rapports entre les personnages, qui avec
la vitesse du récit peut se perdre un peu à la lecture.
Pour finir, le titre de ce volume me paraît un peu présomptueux.
Unis, unis… c’est vite dit, mais ce fait sous la contrainte, et
encore.
Prix : 4,50
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : dilvich