Titre de l'ouvrage : La
Voie du cygne
Sous titre : Vita
sicut labyrinthus, labyrinthus sicut vita
Auteur (s) : Laurent
Kloetzer
Éditeur : Mnémos,
1999 – Icares
Nombre de pages : 315
pages
Mots clés : Labyrinthe,
inventeur, enquête, alchimie
Genre littéraire : Fantastique
Présentation de l'ouvrage :
Dvern est une ville
construite à même une roche sombre, chaque mur en faisant partie
intégrante. Dans cette étrange ville vit Jeophras Denio, avec sa
fille Carline. Il y est professeur, mais aussi inventeur, qui pour l’instant
travaille à la construction d’une machine volante. Jusqu’à
ce que sa fille finisse dans les geôles du dirigeant de la ville, pour meurtre.
Il n’a plus qu’une seule priorité, la sauver.
Il va alors se retrouver au milieu d’intrigues princières, de complot,
de règlements de compte de jeunesse.
Aidé par Alexis, jeune garçon débrouillard, il va poursuivre
sa quête, sautant de case en case dans un labyrinthe autant psychologique
que réel, détective débutant, jouet des puissants.
Mélange d’enquête policière et de
fantastique, où l’on retrouve invention mécanique et alchimie,
seule trace véritable d’étrange, l’intrigue ne laisse
que peu de temps à la découverte d’une ville originale,
située dans une Renaissance imaginaire. Les personnages secondaires sont
intriguants, surtout le Prince de la petite Dvern, apportant une sensation de
violence sous-jacentes, parfois réelle.
Les trois cents pages se lisent facilement, suivant les effets de l’éducation
d’un père à l’esprit tordu sur ses quatre enfants.
Les héros ne font rien de formidable, ne sont pas de grands guerriers,
et lorsqu’il y a violence, ils en sont victimes. Tout se jouera pour eux
par la réflexion, par l’enquête, les recoupements.
Une lecture agréable, à rapprocher des polars
historiques, et qui trouve tout juste sa place dans le fantastique, l’imaginaire.
Illustrateur : Gustave Moreau
Prix : 17,00
€
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich