Titre de l'ouvrage : Le Chant d’Albion

Sous titre : La Guerre du paradis, vol. 1 (Song of Albion : The Paradise War)

Auteur (s) : Stephen Lawhead

Éditeur : 1991, Éditions du Seuil – Points Fantasy, 1997, 2007

Nombre de pages : 568 pages

Mots clés : Celte, druide, monde parallèle, Bien/mal, saga

Genre littéraire : Heroic fantasy

Présentation de l'ouvrage :

Résumé :
Deux étudiants d’Oxford. Simon, aidé par la vie, socialement mais aussi physiquement et intellectuellement et Lewis Gillie profitant des largesses de son ami, au physique disons « normal », et devant travailler dur pour arriver au même niveau d’étude que son colocataire, pour qui tout se fait sans effort.
Sur un coup de tête de son ami, Ils se retrouvent tous deux dans un monde celtique, à devoir défendre leur vie à tout instant, mais aussi à s’y intégrer. Pour Simon, passer du stylo à la lance ne posera aucun problème, mais pour Lewis Gillie, perdre son vernis « civilisé » va être plus long. Surtout qu’en prime, c’est le sort de deux mondes qui est en jeu.

Avis :
Cette trilogie (suite : La Main d’Argent, Le Nœud sans fin) nous emmène dans une Grande-Bretagne éloignée dans le temps, que différentes populations celtes, pictes, se partageaient à coups de lance et d’épée. Mais c’est aussi un monde d’héroïc fantasy aux guerriers presque parfaits, aux femmes très belles, un pays où la fourberie n’a pas lieu d'être, où l’excellence en tout est récompensée, que ce soit à l’épée ou à la charrue. Mais surtout un monde parallèle au nôtre, et qui est le lieu de naissance de nos rêves, de notre imagination. Un monde qui doit rester sans tache, pur aussi bien dans son air et sa terre que ses habitants, humains ou animaux, au risque de voir disparaître les deux plans d’existence.

Lorsque les étudiants arrivent sur Albion, ils n’apportent pas que leur présence physique, mais aussi leurs idées. Ce qui va réveiller des forces enfouies au plus profond des terres d’Albion et relancer la guerre qui semble éternelle du bien contre le mal. En heroïc fantasy, on en peut échapper au manichéen, ça fait partie du genre.

L’écriture est simple (pas simpliste, simple, pas besoin d’un dictionnaire de langue ancienne quoi), le rythme bien emmené, et l’on sent que l’auteur est un passionné des peuples celtes. Il est vrai que Stephen Lawhead n’en est pas à ses débuts, puisqu’il a déjà à son actif un cycle de plusieurs volumes appelé le Cycle de Pendragon, et une saga, La Saga du Roi Dragon.
Je ne suis pas une sommité de cette époque, ni des peuples celtes, mais sans ous donner un cours infatué  à la Markale, la base historique, et les descriptions rejoignent les connaissances que j’en ai. Ce n’est jamais inutile d’apprendre quelques trucs en se faisant plaisir :-).

Il est intéressant de préciser que cette collection du Seuil est dirigée par Fabrice Colin ;-) un interview sur actusf

ISBN : 978.2.75780272.4

Prix : 7€80

Avis personnel :

Auteur du résumé : Dilvich