Titre de l'ouvrage : Le Chant d’Albion
Sous titre : Le Nœud sans fin, vol. 3 (Song of Albion : The Endless knot)
Auteur (s) : Stephen Lawhead
Éditeur : 1993, Éditions du Seuil – Points fantasy, 1997, 2007
Nombre de pages : 560 pages
Mots clés : Celte, druide, monde parallèle, Bien/mal, saga
Genre littéraire : Heroic fantasy
Présentation de l'ouvrage :
Résumé :
Deux étudiants d’Oxford. Simon, aidé par la vie, socialement mais aussi physiquement et intellectuellement, et Lewis Gillie, profitant des largesses de son ami, au physique disons « normal », et devant travailler dur pour arriver au même niveau d’étude que son colocataire, pour qui tout se fait sans effort.
Llew Main d’Argent a enfin réussi à mener à bien sa destinée. La paix est revenue sur Albion, le mal a été repoussé. Celui qu’il était, Lewis Gillie, disparaît peu à peu, ainsi que ses inquiétude au sujet du mal que pourrait générer sa présence étrangère sur Albion. N’a-t-il pas repoussé le mal, défait son ancien ami Simon, devenu son ennemi ? Le chant n’est-il pas de nouveau présent parmi les habitants d’Albion ? N’a-t-il pas la plus belle femme qu’il aurait pu espérer à ses côtés ? Alors pourquoi ? Pourquoi lui enlève-t-on tout cela, et pourquoi doit-il partir de l’autre coté du monde, sur des terres ingrates, maudites.
La paix est loin d’être totale sur Albion. Llew/Lewis va s’en rendre compte avec amertume.
Avis :
Je me demandais ce qu’il allait pouvoir se passer après la fin du deuxième volume. Comme pour le héros, tout me semblait aller pour le mieux, mais l’auteur arrive à relancer la machine sans forcer, et le rythme épique reprend. Traversée d’un monde fantasmagorique, aux créatures sans pitié, aux conditions ne laissant aucun répit. Cependant, nous sommes dans une saga, et les héros sont là pour souffrir et vaincre. Stephen Lawhead ne l’a pas oublié. Ce troisième volume met un point final à la saga de belle façon.
Encore une fois, c’est bien un héros éternel, tel ceux que l’on trouve dans Corum et Elric de Michael Moorcock, ou dans Trois C œurs, trois lions de Poul Anderson, qu’incarne Llew Main d’argent. Et comme il est dit dans un volume des Annales du Disque-monde, le Dernier H éros, je crois, il n’est pas bon d’être un héros : on en meurt.
Au final, un auteur que je ne connaissais pas, mais dont je lirais avec plaisir les autres cycles, et une autre preuve, s’il y avait besoin, de la qualité de Fabrice Colin, directeur de cette collection de fantasy au Seuil.
ISBN : 978-2-7578-0342-4
Traduit de l’américain par Thierry Loisel
Prix : 7€80
Avis personnel :
Auteur du résumé : Dilvich